Contribution à une réflexion prospective
sur la question du "libre accès"
aux transports publics
Comme l’ont indiqué nombre d’économistes ou sociologues contemporains [1], nous vivons aujourd’hui dans un contexte socio-économique particulier, un moment que nous qualifierions “d’entre deux”. Ce que l’on a appelé le passage du fordisme au post-fordisme.
Collectif sans ticket octobre 2001
Introduction
accessible et durable
Le terme d’accessibilité se décline sous différentes modalités qui renvoient toutes à des problèmes concrets particuliers.
Tout d’abord, l’accessibilité physique. Il s’agit des entraves quotidiennes rencontrées par les personnes dites "à mobilité réduite". On pense entre autres aux personnes en chaise roulante et aux aveugles ou malvoyants qui depuis des années luttent pour la mise en place de dispositifs intégrant leur réalité spécifique.
Il y a ensuite (...)
en terme de justice sociale
Dans le courant de l’année 2000, le gouvernement fédéral rendait public son « Plan fédéral de développement durable ». Certains points nous intéressent plus particulièrement :
170 : “La pauvreté est un réseau d’exclusions qui s’étend à toutes les composantes d’une vie conforme à la dignité humaine : le revenu, la formation, le travail, le régime alimentaire, la santé, la mobilité, les droits ,etc…”
438 : “(…) La Déclaration (...)
en terme de développement durable
La question de la mobilité est également au cœur d’un autre enjeu crucial : celui du développement durable. L’urgence du problème est malheureusement devenue une évidence. L’engorgement des villes et de leurs abords par les voitures et les camions, la destruction organisée des campagnes sillonnées d’autoroutes, atteint aujourd’hui des dimensions à ce point dramatiques qu’un nombre croissant d’experts en la matière ne cessent plus de tirer (...)