La direction de la STIB aurait enfin été "convaincue" par le ministre bruxellois des transports de mettre en place l’accès gratuit le 21 septembre 2003, lors de la journée "En ville sans ma voiture", après avoir rejeté cette même initiative l’an dernier (ce qui montre bien que la STIB n’occupe pas un simple rôle "d’exécutante" des souhaits ministériels - elle propose ou résiste, bref, elle élabore ce qui a trait aux choix tarifaires). Le texte ci-dessous, issu de la revue C4, rappelle que, au-delà d’opérations-séduction comme celle du 21 septembre, une "mobilité publique à deux vitesses" s’instaure de plus en plus ouvertement dans les transports en commun bruxellois - en conformité avec la mission du directeur général de la STIB, Alain Flausch : préparer les esprits et la structure des coûts au sein de la STIB à adopter les critères de fonctionnement d’une entreprise à but lucratif.
Notons que depuis mars 2000, moment où l’article a été écrit, si un abonnement "social" a vu le jour pour les VIPOs (laissant à quai les chômeurs, les travailleurs atypiques, les étudiants sans ressources etc.), en revanche, le contrat de gestion de la STIB signé en mars 2001 a pour la première fois autorisé la société de transports à augmenter annuellement ses tarifs de 2%... en plus de l’inflation.