Lorsqu’on jette un œil sur les multiples formes de redistribution des revenus que sont la couverture des frais de déplacement par l’employeur (pour beaucoup de salariés), leur déductibilité fiscale (travailleurs indépendants), les réductions tarifaires ou les formules de gratuité en vigueur pour des catégories socio-professionnelles (journalistes, militaires, invalides,…) ou des tranches d’âge (moins de 25 ans, plus de 65 ans), on se rend compte que la LSQ vise en fait les 25 à 30% de la population active qui évolue dans l’espace social de la BTS, ces « banlieusards du travail salarié » qui doivent payer le prix plein pour voyager ou “ choisir ” entre se déplacer et régler, par exemple, une facture de gaz.