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17me opération Free Zone

6 / 10 / 2001

La Free Zone du 4 octobre 2001 (veille du procès avec la STIB) a laissé un très bon souvenir à ses 30 participant(e)s. Le niveau de sécurité générale de la Free Zone a pu être sensiblement renforcé, grâce à un nombre suffisant de téléphones portables et à l’entrée en lice d’une équipe de protection des groupes de diffusion - baptisée familièrement Gégé (gardes des groupes). Rien de militaire bien sûr dans tout cela : les Gégé ont pour fonction de détecter et d’anticiper les mouvements de gendarmes ou de contrôleurs, en maintenant un oeil permanent sur la position des Free Zoneurs occupés à discuter avec les usagers. Ce qui réduit les risques d’interception des groupes de diffusion et permet au groupe de repéreurs de se concentrer sur la recherche des contrôles en cours.

L’heure de début de cette FZ (18h) convenait assez bien, à la fois parce qu’elle permet aux travailleurs rémunérés et aux étudiants de participer en plus grand nombre, mais aussi parce que le réseau de la STIB se prête alors spécialement aux échanges et aux débats entre usagers. A 18h30, quand la Free Zone commence, la ruée des navetteurs est terminée, les véhicules ne sont plus pleins à craquer, ni au contraire désertés. Le 4 octobre, l’accueil réservé aux Free Zoneurs avait été plus propice aux échanges de points de vue que lors d’autres Free Zones. Il faut dire que nous circulons désormais plus sur les lignes de pré-métro que dans les rames du métro, ce qui débouche sur un rapport humain plus posé, sur des apparitions beaucoup moins spectaculaires (moins "hit & run" qu’à la première époque des FZ).

Le resserrement du dispositif a montré son efficacité, et seul un concours de circonstances a valu à 2 Free Zoneurs égarés de croiser la route de deux gendarmes. Comme ni l’un ni l’autre n’annonçaient de contrôle ou ne distribuaient de tracts, les agents se sont contentés d’une vérification d’identité. Pour illustrer le degré de tension régnant sur le réseau lors des Free Zones, signalons qu’un gendarme gradé qui passait par là, voyant les deux usagers interceptés et découvrant qu’ils étaient liés au CST, leur a lancé : "Bonne chance pour le procès de demain".






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