Le chemin de fer a beau provoquer moins de 2% (deux pour cent !) des dégâts environnementaux et sociaux dus aux transports (contre 91,5% pour la route) - voir la brochure de l’Union Internationale des Chemins de fer, "La Voie de la mobilité durable", rien n’y fait : sa descente aux enfers se poursuit, derrière la rutilance coûteuse et élitiste des TGV...
Le trafic ferroviaire dans l’Union européenne a reculé en 2003, tant pour ce qui concerne les passagers (-0,7%) que le fret (-1%). Le recul est particulièrement sensible pour la SNCF, qui perd 1,8% pour le trafic passager et 6,4% pour le trafic fret. La France est le plus gros marché de l’UE pour le trafic passager, et le deuxième pour le fret derrière l’Allemagne.
Les chemins de fer italiens (Ferrovie dello Stato) enregistrent également des pertes de 1% sur le trafic passagers et 1,9% sur le fret, tandis que l’opérateur espagnol (Renfe) recule de 0,8% pour les passagers, mais gagne 1,5% sur le fret.
L’allemand Deutsche Bahn gagne en revanche 1,2% sur le trafic passagers, et 1,9% sur le fret (chiffres sur les 11 premiers mois de l’année).
Dans les dix Etats membres qui rentreront dans l’UE le 1er mai, le trafic ferroviaire est en revanche en nette hausse, avec une hausse de 4% pour les passagers.